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Les outils utilisés dans le cadre thérapeutique

Le focusing

Le focusing, c’est apprendre à s’écouter autrement et à se servir de son expérience corporelle pour obtenir des réponses différentes de celles que l’on connaît déjà. 
La réponse corporelle à l’évocation d’une situation n’est pas le fruit du hasard. Elle est porteuse de sens. Elle donne un aperçu de notre être au monde, de notre être dans telle ou telle situation.

Interroger le corps sans interpréter

Le coeur de cette approche est d’interroger sans interpréter la réponse du corps. Le corps parle et peut nous enseigner, ce qu’il dit correspond à ce que nous cherchons sans le savoir. C’est comme si avec la tête on tournait autour du pot, et qu’avec le corps, nous avons accès à ce à quoi il en retourne. Avec le focusing, nous avons accès aux éléments manquants, qui ne peuvent être trouvés avec le mental rationnel. Des idées et expériences nouvelles permettent de se réajuster. Même si au départ le sens corporel est désagréable et inconfortable, son écoute profonde va vers le soulagement et la résolution du problème. Le processus du focusing se déroule toujours dans un sens constructif. Le ressenti corporel lié à la situation se transforme jusqu’à disparaître lorsque le message est entendu. Une fois les informations délivrées, le corps se retrouve son état de bien-être naturel. 

Les approches dans le focusing

1 Relâcher, évoquer, observer

Nous allons prendre un temps pour se libérer des tensions, se relâcher. Puis nous évoquerons la situation difficile et retournerons les sens à l’intérieur, pour en ressentir les sensations corporelles. Le simple fait d’observer et d’être avec celles-ci peut induire des modifications. En physique quantique, il est intéressant de constater que la présence d’un observateur modifie, d’office, la situation.

2 Nous posons les questions suivantes

  • Comment je me sens globalement dans cette situation ?
  • Qu’est ce que ces sensations ont à me dire ?

Nous écoutons intuitivement ce que le ressenti vient nous dire. La variété des sens corporels est immense. Nous essayons de les décrire le plus précieusement possible. Au départ, sans doute, l’impression sera vague et indéfinie. Il demande ainsi une certaine impression pour se préciser. Le corps totalement impliqué va nous orienter par les sensations qu’il exprime.


Exemple : un relachement à la suite d’une évocation ou un accroissement du symptome qui nous indiquent tous deux le chemin. Notre corps de par sa sensibilité nous informe de la manière dont vous la situation à partir de ce que nous sommes, avec tous les ingrédients qui nous animent aujourd’hui. C’est ce vécu global qui donne la particularité particulière du sens corporel. Nous pouvons nous sentir sans ressort avec un vague à l’âme, une envie de vomir, une excitation « comme une puce ». Ce n’est pas une réponse élaborée, mentalisée. Ce n’est pas non plus une simple émotion. C’est davantage une impression diffuse qui traduit notre manière de ressentir la situation dans le corps. 

3 Le transfert symbolique

Si le ressenti avait une forme, une couleur, une matière, une température, s’il devait dire quelque chose, etc.
Le fait de faire intervenir la créativité ibntuitine va permettre d’objectiver le ressenti ; de lui donner consistance, qu’il ne soit plus dans les méandres du non connu.. Nous prenons alors soin de notre malaise en l’écoutant, en lui laissant une place. Que vient-il éclairer ?
Souvent nous nous résignons trop vite à vivre avec des malaises plus ou moins définis, comme s’il s’agissait d’une fatalité de l’esxistence. Un malaise est un signal que nous adresse notre organisme, une invitation à s’arrêter pour entendre ce qui pourrait être améliorer. Ecouter le malaise ne va pas le faire empirer, mais bien au contraire, le délivrer, et nous avec.

Le corps cessera d’exprimer les sensations liées à l’évocation de la situation, jusqu’à ce qu’il ait tout dit, et, été écouté dans l’entièreté de son expression. Le mouvement du corps indique s’il s’agit du bon message (relâchement, disparition du sens corporel...)